Détecteurs de fumée : bientôt obligatoires


Les différents détecteurs de fumée

Article paru dans Maison et Travaux (Claire Martin - Octobre 2011).

 

Sécurité oblige, ces petits appareils, rendus obligatoires à partir du 8 mars 2015, s’installent dès aujourd’hui pour prévenir les incendies domestiques.

 

 

 

CHOISISSEZ, COMMANDEZ : J'INSTALLE ! 

 

 

Le détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) vous alerte, grâce à une puissante alarme sonore, d’un dégagement de fumée lié au démarrage d’un incendie. En effet, nombreux sont les incendies domestiques qui se déclarent chaque année, et malheureusement souvent la nuit. Leur origine : multiprise surchargée, appareil laissé en veille, cigarette ou bougie mal éteinte…

Où les installer ?

La pose très simple du DAAF (au plafond surtout), par vissage et pattes de fixation, est à la charge de l’occupant de l’habitation (propriétaire ou locataire).
Pour un logement jusqu’à 80 m2, 1 détecteur suffit, dans un couloir ou un dégagement à moins de 3 mètres de la porte d’entrée de votre chambre. Ne l’installez pas à l’intérieur de la chambre car il faudrait attendre que les fumées passent sous la porte pour que l’alarme se déclenche, c’est-àdire trop tard (à moins que vous
ne dormiez la porte ouverte). Au-delà de 80 m2, placez 1 appareil par surface de 50 m2 soit, dans une maison à étages, 1 détecteur par niveau.

Ne pas faire : installer un détecteur dans une cuisine ou une salle de bains, au garage, dans le grenier, près d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) ou dans une pièce non chauffée en hiver ou dépassant 40 °C en été. Enfin, n’en déplaise aux fans de déco, il est interdit de peindre le DAAF !

Quel modèle choisir ?

Votre détecteur doit porter la marque « certifié conforme à la norme EN 14-604 » (c’est mieux que « conforme » tout court). Il fonctionne à l’aide de piles : une sécurité doit vous empêcher de l’installer s’il n’en est pas doté. Un bouton test permet d’en vérifi er le bon fonctionnement, régulièrement. Un témoin lumineux signale le moment de changer les piles. Options possibles : un faisceau lumineux aidant à l’évacuation en cas d’incendie, un bouton d’arrêt de la sirène, une sonnerie atténuée pour les essais manuels, la transmission du déclenchement de l’alarme à un « smartphone ».

Pour quel coût ?

Comptez entre 20 et 30 euros pour des détecteurs à piles alcalines (autonomie : 1 à 5 ans), garantis 5 ans. Plus chers, ceux à pile au lithium assurent 10 ans d’autonomie. Tous sont vendus en grandes surfaces (alimentaires ou de bricolage).

 

Ce détecteur à pile alcaline (9 V) comprend un système d’autotest fonctionnant toutes les dix secondes, relié à un voyant lumineux attestant de son bon état de marche et signalant les anomalies.

 

 

 

Cet appareil est vendu avec un DVD pédagogique montrant un incendie en condition réelle et l’intervention des
pompiers, ainsi que des dessins animés qui sensibilisent les enfants sans les effrayer. Alimenté par une pile alcaline 9 V (5 ans d’autonomie).

 

 

 

 

Ce modèle (ø 10 cm et ép. 3,5 cm) comprend des indicateurs de fi n de vie des piles alcalines (9 V) et de piles manquantes. Son
achat inclut un contrat de services gratuits (alerte par mail ou SMS de la fin de vie de la pile). Garantie 5 ans. « Easy ».

 

 

 

 

 

En cas d’alerte, celui-ci envoie un faisceau lumineux afin de faciliter l’évacuation des personnes. Sa sonnerie est atténuée pour les essais manuels. « L 3850 X ».

 

 


18/01/2012